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Festival du BERG HERZBERG

17 au 20 juillet 2003

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CARAVAN - TRIGON - WISHBONE ASH - NEKTAR - MAN

Et nous revoilà sur la route pour revenir chez les teutons flemmarder au soleil en écoutant de la zique allongé dans l'herbe ! Le Berg Herzberg ne se déroulait pas au Berg Herzberg mais bien plus loin dans l'ex-RDA. Le route est longue, trop sans doute et la douche froide tombe très vite, à l'arrêt devant la billetterie où on nous arnaque de 75€ (55€ en pré vente) plus 5 de camping. Et tout cela pour nous retrouver perdus au fin de la ville de tente. Le site est magnifique, tout vallonné, très vallonné et bien sûr la tente est en haut d'une pente ! Bonjour les retours au petit matin.

La première journée commence mal. Au lieu du TRIGON annoncé, c'est ELLIS qui monte sur la scène ! Il porte bien son nom ce groupe comme la marque des distributeurs de PQ ! Place au suivant et ce n'est pas beaucoup mieux et la journée se passe, tranquille sans événement marquant... On passe du hard seventies au blues sans s'en rendre compte et on reste le regard fixé vers les nuages dont on attend d'eux qu'ils cachent le soleil avec impatience. Le second jour fut la Journée de ce festival. Le décor s'empire : tonnes à eau (avec un robinet spécial vache – pratique...), poussière rouge (logique, on est en ex RDA), soleil à la verticale, tentes surchauffée, ombre rare... Mais...
CARAVAN ouvre la journée, MAN la ferme.

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CARAVAN

On baigne dans les années hippies, CARAVAN est de retour et pose ses instruments en plein soleil. Que demander de plus que de vibrer au son de leur rock délicieusement seventies aux accents jazzy et aux refrains accrocheurs !  On baigne en plein dans le peace and love ; comme retour aux origines, difficile de faire mieux !



Caravan

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Caravan



TRIGON  
Pas facile de jouer sous un soleil de plomb et dans une lumière fade sans relief  pour un groupe de space rock sur une base parfois un peu métal, aux solos de guitares sub-planant, aux lignes de basse ondulant sous les doigts habiles de son conducteur et à la batterie sado-maso, vrombissant de plaisir sous les coups bien placés d'une brute aux mains de velours ! Néanmoins, bien que leur musique invite aux voyages interstellaires dans les profondeurs multicolores de l'espace, TRIGON a réussi à sortir de la torpeur les festivaliers et à les attirer vers la scène comme des papillons auprès d'une lampe. Le soleil a sans doute trop frappé, je vole...



Trigon

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Trigon



WISBONE ASH
On continue dans le rock hippies avec les WISHBONE ASH. Autant TRIGON faisait figure d'outsiders après CARAVAN, autant WISHBONE ASH se moule parfaitement dans l'ambiance hippie bon enfant qui règne dans la prairie. Je n'ai jamais réellement accroché à leur rock bien que ce soit des ténors en la matière.



Wishbone

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Wishbone



NEKTAR
La nuit tombe, le soleil s'est planté derrière un mont et enfin les lights fonctionnent. NEKTAR en profite pleinement avec en prime des projections diapos de bestioles bizarres style virus verts. NEKTAR est l'un de ces survivants du hard rock allemand qui traite à sa (lourde) façon, le hard rock anglais à la DEEP PURPLE et surtout l'URIAH HEEP. On est loin du NEKTAR qui faisait dans le space rock à la HAWKWIND, dommage. Sans faire pour autant dans l'originalité, NEKTAR a eu le mérite de captiver surtout par son light show qui complétait avec bonheur le music show.



Nektar

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Nektar



MAN
Il est 4h30, le Berg Herzberg n'est pas encore endormi et MAN arrive sur scène. Nick JONES est toujours absent et c'est son fils qui comme pour le concert du Spirit, le remplaçait. MAN c'est toujours magique, on plane à 15 000 et les solos de Deke LEONARD sont toujours aussi fantastiques dans tous les sens du terme. Mais entendre  SPUNK ROCK aux premières lueurs du jour, voir ce soleil aux paupières encore lourdes, illuminer la scène remplaçant ainsi des lights à l'encéphalogramme plat, est une expérience des plus intenses que j'ai vécue... Et qui rattrape la légèreté de l'affiche cette année.



Man

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Man


Frédéric Loridant
juillet 2003
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